Chaque printemps, sur les rives de l’Odet et plus exactement sur la route de Pors Meillou, à Gouesnac’h, partez à la découverte du domaine de Boutiguéry, un havre de paix et d’enchantement à 20 minutes seulement de notre camping dans le Finistère sud !
Le domaine de Boutiguéry : Histoire
Dans la petite commune de Gouesnac’h, au Finistère, faites la découverte du domaine de Boutiguéry sur la rive gauche de l’Odet, dans le lieu-dit Pors Meillou qui signifie en breton, le port des moulins. Cette dénomination fait référence aux 2 moulins qui délimitaient la route au 17ème siècle : le premier à vent sur plateau et le deuxième à eau au fond du port.
Les plus anciennes traces du domaine de Boutiguéry ou comme certains préfèrent l’appeler à l’époque Terre de Boutiguery, remontent au début du 17ème siècle, où le domaine était une dépendance de la Seigneurie de Bodinio, à Clohars-Fouestnant. Mais, très vite, il passa sous les mains de plusieurs autres propriétaires avant de s’arrêter en 1770 auprès du sieur Tanguy Yvonnet du Run.
En 1819, le domaine est vendu par licitation à Guillaume Le Berre, meunier à Quimper. À son décès, ses 2 filles procèdent à une nouvelle vente par licitation en 1841 au couple de Kerret, qui étaient déjà propriétaires du domaine de Lanniron.
Laissé à l’abandon pendant 22 ans au profit du domaine de Lanniron, le manoir est devenu dans un piteux état. Le couple décide tout de même en 1867 d’entreprendre des travaux de rénovation avec l’aide de 2 architectes paysagistes de renom, Denis et Eugène Bühler. En 1872, à la fin des travaux, le domaine de Boutiguéry est légué à Carl de Kerret né en 1842 à Lanniron.
Les premiers rhododendrons du domaine ont été plantés par Carl de Kerret dans le but d’apporter de la beauté à son domaine. Sans descendance, à sa mort, le domaine passe à sa sœur Hermine de Kerret en 1887, puis à son fils Georges Blanchet de la Sablière. Ce dernier s’y installe avec son épouse Marthe Hascoët de Saint-Georges en 1893. Les projets plein la tête, le jeune couple entreprend de nouveaux travaux sur le domaine et prévoit la construction d’un château à l’Est des écuries. Malheureusement, en 1898, Georges est emporté par la fièvre et n’a pu réaliser ses objectifs.
Après la première guerre mondiale, c’est Carl, le fils de Georges Blanchet de la Sablière qui reprit le flambeau du domaine, mais abandonna le projet de construction du château. Par contre, il préféra transformer les écuries en un cottage de style anglo-normand. Amoureux de la nature, il fit planter près de 150 variétés d’azalées et de rhododendrons que vous pouvez toujours contempler chaque printemps en visitant le domaine de Boutiguéry. Carl Blanchet de la Sablière décède en 1979, laissant le domaine à son fils Christian.
Aujourd’hui, le parc de Boutiguéry, propriété privée de Christian de la Sablière compte 20 hectares et admet plus de 1500 nouveaux plants d’azalées et de rhododendrons chaque année. Virginie de la Sablière, paysagiste et pépiniériste, a rejoint l’aventure depuis quelques temps pour reprendre le flambeau de son père, mais surtout pour créer une pépinière unique en son genre dans le pays.
Le domaine de Boutiguéry : Que faire ?
Le domaine de Boutiguéry est bien plus qu’un simple parc, c’est une invitation au voyage qui vêt les couleurs du printemps, à travers les 40 000 variétés d’azalées et de rhododendrons qui fleurissent d’avril à mai.
Sur 20 hectares, le parc offre la possibilité de contempler un paysage unique, à l’image d’une œuvre d’art aux couleurs variées, au milieu des chênes, des séquoias et des pins du Mexique. En plus des différentes variétés d’azalées et de rhododendrons qui viennent des 4 coins du monde, des espèces hybrides que vous ne verrez nulle part ailleurs, sont également présentes.
Le domaine de Boutiguéry offre définitivement un magnifique spectacle à ne pas rater si vous passez vos vacances de printemps au camping à Fouesnant avec piscine couverte. Le promeneur se fera un plaisir d’apprécier un paysage authentique entre ciel et terre, où poésie et nature se mêlent et créent un espace unique qui mérite le détour.
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